Plus de lumière et plus de rendement avec le verre diffus Albarino

Après trois saisons de culture, les producteurs de tomate Christophe Rousse et Pascal Lorand partagent leurs expériences

Il y a quelques années, Christophe Rousse et Pascal Lorand, tous deux membres de la coopérative de production Solarenn, ont investi dans le verre diffus Albarino de Cultilene. Après trois saisons de culture, le bilan est positif, et le verre apporte en pratique une réelle valeur ajoutée.

Cette année, Pascal Lorand et Christophe Rousse entament leur 4ème saison de production de tomates, en serres équipées de verre diffus Albarino. Pascal Lorand gère une entreprise de 6,2 hectares à Saint-Erblon, en Bretagne. C’est là qu’il produit les variétés Clodano, Luminance et Brioso. L’entrepreneur cultive sous verre diffus sur une surface de trois ha. Les structures de verre en question, d’une hauteur de 6,60 mètres, ont été réalisées par le fabricant néerlandais Kubo. « La première serre de 1,5 ha en verre diffus a été installée en 2015 », précise-t-il. « Comme les résultats étaient bons, j’ai doublé la surface en 2017 avec le même type de serre. »
Installé à Nouvoitou (Bretagne), Christophe Rousse exploite 3 ha de serres, en tomate cerise différentes couleurs, grappe Clodano et tomate cocktail Brioso. En 2015, l’entrepreneur a investi dans une nouvelle serre, de 1,5 ha, dotée de verre diffus.

« Lorsque nous avons voulu construire, notre installateur nous a emmenés visiter des projets de référence aux Pays-Bas et en Belgique », raconte Christophe Rousse. « Nous avons constaté que 75% des nouvelles installations y étaient équipées de verre diffus qui permet une meilleure transmission lumineuse. Le fait que le verre diffus Albarino de Cultilène puisse avoir sur les deux faces un revêtement anti-reflet qui augmente encore la transmission de la lumière était aussi un atout. L’ensemble nous a convaincus. Nous avons choisi Albarino High Haze à cette époque. Ce verre se caractérise par une haute transmission lumineuse et un taux de diffusion de 80%. »

Gain de 5 à 7 kg

Les deux producteurs s’accordent sur la valeur ajoutée du verre diffus. « Il permet une meilleure transmission de la lumière qui pénètre mieux partout dans la végétation », constate Pascal Lorand. « Il n’y a pas d’ombre portée, la lumière est plus homogène dans la serre et sur toute la hauteur des plants et il n’y a pas de rayonnement direct sur les plantes ou les fruits. En avril 2018, quand tout le monde se plaignait du manque de lumière, nous avons été également pénalisés. Mais grâce au verre diffus, le moindre rayon de soleil était éclaté et diffusé dans la plante à tous les niveaux. »
Les autres serres sont recouvertes d’une craie diffusant la lumière du printemps à l’automne. « Cependant, l’application n’est pas toujours homogène », selon Christophe Rousse. « De plus, il faut appliquer la couche de craie en mars, l’enlever en septembre… Avec le verre diffus, nous n’avons plus cette contrainte, puisqu’aucune application de craie n’est requise. »
Selon les producteurs, le revêtement anti-reflet limite également la condensation. Et surtout, le verre diffus a un impact positif sur la culture. Les producteurs rappellent ici la valeur ajoutée du revêtement anti-reflet hydrophile du verre Albarino. Contrairement aux revêtements hydrophobes, où l’humidité amène l’apparition de gouttes d’eau sur le verre, c’est un film d’eau qui apparait sur le verre dans le cas des revêtements hydrophiles – ce qui est bien plus bénéfique pour la transmission lumineuse. « Le verre diffus a un effet positif sur la culture », disent les producteurs. « Les plants sont plus solides, plus vivants et se fatiguent moins vite. La floraison et la nouaison sont bonnes et régulières. Il n’y a pas de brûlure de tête ni de nécrose des feuilles. Et les fruits sont plus gros. »
Depuis 2015, avec Clodano, Christophe Rousse obtient ainsi un rendement moyen de 68 kg/m². Chez Pascal Lorand, avec les variétés Clodano et Luminence, le rendement est en moyenne de 68-70 kg/m², soit 5 à 7 kg par m2 de plus que dans les autres serres. « Il n’y a pas que l’effet du verre diffus, précise-t-il. Les autres serres sont plus anciennes, plus basses et moins bien aérées. Mais le verre diffus y est sans doute pour beaucoup dans l’amélioration des résultats. »

Facteur de diffusion

Les producteurs s’interrogent toutefois sur le taux de diffusion le plus adapté à leurs conditions. « En 2015, j’ai choisi l’Albarino High Haze parce que c’est ce qu’utilisaient alors les producteurs belges », explique Pascal Lorand. « Comme les résultats étaient bons, j’ai repris le même taux de diffusion de 80% pour la serre construite en 2018. En début d’hiver toutefois, quand la lumière est limitée, il manque un peu de luminosité. Si je dois refaire une serre, je m’intéresserais sans doute à l’Albarino Mid Haze, au taux de diffusion de 50%. »
« Même en décembre, il y a plus de lumière avec le verre diffus », estime Christophe Rousse. « Et l’été, lorsqu’il peut faire très chaud, un taux de diffusion de 80% limite plus l’élévation de température qu’un taux de 50%. »
Une autre interrogation porte sur le lavage et la désinfection de la serre. « Le verre diffus ne se salit pas plus qu’un autre verre », constatent-ils. « En fin de compte, nous sommes donc très positifs quant à l’utilisation du verre diffus Albarino, qui a représenté pour nous, une réelle valeur ajoutée. »

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